Loin d’être anecdotique, la préoccupation écologique relève désormais d’un enjeu de société. Durant des années, les entreprises ne souhaitaient qu’amasser du profit, et se concentraient uniquement sur leurs chiffres d’affaires, ainsi que sur leurs résultats. Cela, de manière très terre-à-terre.
Alors, bien que pour assurer la durabilité de l’entreprise, la performance économique reste un point essentiel, la RSE s’impose à présent, comme une noble mission. Désormais, indispensable pour rester compétitive, attractive et pour conserver une certaine légitimité.
Cependant, on constate un verdissement timide de la part des entreprises. Les pratiques évoluent, mais (encore) trop lentement. La 2nd édition du Baromètre RSE (2022) de l’entreprise Vendredi en témoigne. En effet, 82% des entreprises déclarent manquer de temps pour accélérer leur politique RSE. En parallèle, 1 entreprise sur 3 déclare également n’avoir ni le budget et/ou ni l’équipe allouée. De plus, plus d’une entreprise sur trois estime que ses collaborateurs sont assez peu engagés.
Toutefois, les entreprises ont une réelle carte à jouer en matière de mobilité durable pour sensibiliser en interne et débuter sur les chapeaux de roues, en matière d’RSE. Mais alors, comment s’y prendre ? Comment inciter ses collaborateurs à s’y intéresser ? Quelles en sont les limites ? Décryptage.
Une piqûre de rappel : qu’est-ce que la mobilité durable en entreprise ?
De nombreuses personnes ont tendance à réduire la mobilité durable à une définition unique. À savoir : le besoin de satisfaire la liberté de déplacement de chacun, tout en cherchant à diminuer l’impact négatif des moyens de transports sur l’environnement. Cependant, il faut garder en tête que la mobilité n’est réellement durable, que si elle revêt une approche économique et sociale.
En milieu urbain, où les agglomérations se densifient, le rôle des transports collectifs, des vélos en libre-service, et de l’auto-partage devient crucial. Les villes comme Paris & Lyon étendent leurs pistes cyclables et renforcent leurs services de transport en commun pour améliorer la desserte des zones périphériques et centrales, intégrant ainsi une intermodalité efficace entre différents moyens de transport.
La dimension sociale est d’autant plus importante que notable de nos jours, puisque la mobilité constitue l’un des piliers essentiels à l’intégration sociale et à l’insertion professionnelle des individus.
En entreprise, la mobilité durable consiste à déployer des solutions de transport plus écologiques pour les collaborateurs, sans rogner sur leur confort et sur leur facilité de déplacement.
À titre d’exemple, les entreprises tendent à réduire l’intensité des déplacements professionnels, et se déplacent uniquement lorsqu’elles en ont réellement besoin. Désormais, beaucoup privilégient les visioconférences pour remplacer ces déplacements. Le changement n’est que peu immuable pour les collaborateurs, et cela constitue un 1er pas pour l’entreprise en matière de RSE.
Alors, bien qu’il reste un bout de chemin à parcourir, la prise de conscience se généralise et les actions se multiplient. C’est pourquoi, il est désormais impossible pour les entreprises de se mettre des œillères et/ou de faire la sourde oreille ! Le moment est venu d’agir.
Quelles sont les obligations de l’employeur en matière de mobilité durable ?
1. Les dispositions obligatoires
Depuis le 1er janvier 2020, la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) impose aux entreprises réunissant plus de 50 collaborateurs sur un même site, de discuter des questions de déplacements domicile-travail lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) avec les partenaires sociaux. Si ces négociations n’aboutissent pas, le déploiement d’un Plan de Mobilité Employeur (PDMe) est requis.
Celui-ci exige la mise en place d’un ensemble de mesures qui visent à améliorer la venue sur site des collaborateurs. L’objectif 1er est de favoriser les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle (vélos, transports en commun, covoiturage, etc).
En parallèle, l’URSSAF mentionne une 2nd disposition obligatoire pour l’employeur. Celle-ci souligne de participer aux frais de transports publics des collaborateurs. Cela, à hauteur de 50% du prix des titres d’abonnements souscrits par ces derniers. À noter que :
- Tous les salariés (secteur public comme privé) peuvent y prétendre.
- Peu importe la nature du contrat (CDI, CDD, alternants et intérimaires).
- La prise en charge peut dépasser 50%, si c’est le choix de l’employeur pour sa politique RSE.
- Cette prise en charge est exonérée de cotisations et de contributions sociales pour l’entreprise
Ces dispositions obligatoires incitent, les entreprises comme les collaborateurs à prendre de nouvelles habitudes et/ou mesures pour améliorer les trajets quotidiens domicile-travail. Puisque rappelons-le, selon une étude Ipsos menée en 2022, 75% de ces trajets sont (encore) réalisés en voiture.
2. Les dispositions facultatives
Parmi les dispositions facultatives, on peut citer premièrement le Forfait Mobilité Durable (FMD). Ce dernier permet à l’entreprise d’encourager ses collaborateurs à utiliser des moyens de transports moins polluants pour se rendre au travail. En conséquence, l’employeur peut décider de prendre en charge l’intégralité ou une partie des frais de transport de ses collaborateurs.
Les mobilités concernées sont : le vélo personnel du collaborateur (avec ou sans assistance électrique), les Nouveaux Véhicules Électriques Individuels (NVEI) comme les trottinettes électriques, les gyropodes, mono-roues, hoverboards, etc. Le covoiturage (en tant que conducteur et passager) ainsi que les transports publics font également l’objet du FMD. Pour en bénéficier, il suffit de justifier auprès de son employeur le moyen de mobilité, ainsi que les dépenses engagées pour venir jusqu’au lieu de travail.
La 2nd disposition concerne le bonus écologique et/ou la prime à la reconversion, crées pour encourager les professionnels comme les particuliers, à passer d’un véhicule thermique à un véhicule électrique. Le bonus écologique permet à votre employeur de bénéficier jusqu’à 5000€ de réduction pour l’achat d’un véhicule électrique. De son côté, la prime à la reconversion (cumulable avec le bonus écologique) permet à l’employeur de renouveler sa flotte en faveur de véhicules moins polluants. Il peut donc bénéficier d’une aide à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, en échange de la mise au rebut d’un véhicule classé Crit’Air 3 ou plus ancien.
Enfin, la 3ème disposition facultative concerne le programme « Objectif Employeur Pro-Vélo » (OEPV). Il propose aux employeurs un accompagnement, de nombreux conseils pour construire la culture du vélo en entreprise, ainsi qu’une prime pour améliorer la politique cyclable de l’entreprise.
Comment inciter vos collaborateurs à s’intéresser à la mobilité durable ?
1. Simplifiez le recours aux mobilités douces pour effectuer les trajets domicile-travail
En proposant à vos collaborateurs des modes de transport « autonomes » comme : le vélo, la trottinette électrique et les NVEI, vous diminuez de manière durable, le bilan carbone de votre entreprise.
En parallèle, et au-delà de l’aspect écologique, vous faites également rayonner votre marque employeur et vous améliorez l’attractivité de votre entreprise. Rappelons-le, plus de 65% des jeunes actifs se disent prêt à renoncer à postuler dans une entreprise, si cette dernière ne prend pas suffisamment en compte les enjeux environnementaux (Sondage Harris Interactive, 2022).
C’est pourquoi, la prise d’initiatives est importante, et permet d’atteindre un modèle gagnant-gagnant, puisque l’impact est positif tant du côté de l’environnement, que du côté de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) des collaborateurs.
Dès lors, les solutions pour faciliter l’utilisation des mobilités douces sont nombreuses, on peut citer :
- L’installation d’un parc à vélos sécurisé au sein du parking d’entreprise.
- L’installation de bornes de recharge partagées sur votre parking.
- La mise à disposition de douches dans les locaux de l’entreprise (ou sous réservation).
- La mise à disposition d’un local proposant quelques outils (de réservation et de service).
- La participation financière aux abonnements (train, tramway, métro, bus, etc).
- L’implantation d’une flotte de vélos d’entreprise.
- L’amélioration de l’accès aux locaux par les piétons (aménagement de chemins, etc).
- La sensibilisation des collaborateurs aux modes de transports doux et à l’écoconduite.
- Le recours au smart parking pour faciliter la transition vers des mobilités durables !
✔ Bon à savoir : non seulement, le vélo reste l’un des modes de transports les plus écologiques, mais c’est également l’un des moins coûteux. Selon l’ADEME, 10km par jour à vélo équivaut à une dépense de 100€ par an – vs – 1000€ en voiture, sur la même distance !
Pour sensibiliser vos salariés aux mobilités durables, proposez-leur de mesurer l’impact de leur moyen de transport, en fonction du nombre de kilomètres qu’ils ont à parcourir pour se rendre jusqu’à leur lieu de travail. Pour ce faire, voici le calculateur en ligne de l’ADEME :
2. Encouragez le covoiturage au sein de votre entreprise !
Le covoiturage est une pratique qui s’étend de plus en plus au sein des entreprises.
Il permet à vos collaborateurs de partager un trajet en commun, au sein d’un même véhicule. Par exemple, pour se rendre au siège de l’entreprise, ou bien pour aller jusqu’à un rendez-vous clientèle–fournisseur.
Pour encourager le covoiturage au sein de votre entreprise, pensez premièrement à réaliser une communication en interne et/ou à créer un groupe en interne : Teams, Slack, WhatsApp (peu importe la plateforme) afin de mettre en relation les collaborateurs ouverts au covoiturage. Vous pouvez également utiliser une application de covoiturage externe (comme Karos, Klaxit, Blablacar, etc).
En parallèle, il est intéressant d’établir des règles préférentielles d’accès au parking, par exemple en garantissant une place pour les covoitureurs. En procédant ainsi, vous poussez vos collaborateurs à modifier durablement leur comportement ! De plus, et particulièrement si votre parking d’entreprise est à flux tendu, vous permettez de diminuer le nombre de place de parking nécessaire. En corrélation, vous améliorez sa gestion et vous offrez l’accès au parking à davantage de collaborateurs.
Sur ce point, l’application Sharvy peut être votre bras-droit ! Elle permet de transformer la gestion passive de votre parking, en une gestion intelligente et active. Votre parking d’entreprise devient un bien commun, à gérer de façon collaborative. À noter également, que Sharvy dispose d’une interface commune avec Karos. Ainsi, les automobilistes concluent à présent leur covoiturage dans l’application KAROS. Puis, automatiquement une place de parking de l’entreprise leur est réservée dans l’application Sharvy.
✔ Bon à savoir : le gouvernement offre une prime de 100€ qui sera délivrée à tous les conducteurs s’inscrivant sur une application de covoiturage. En tant qu’employeur, cette prime peut vous permettre de remplir un double objectif : encourager vos collaborateurs à pratiquer quotidiennement le covoiturage & faire adopter (dans le même temps), une application dédiée à la gestion de votre parking ! L’obligation de devoir s’inscrire au sein d’une application pour l’obtenir, permettrait à vos collaborateurs (les plus réticents) d’adopter, plus facilement, une nouvelle politique de stationnement, initiée sur une application digitale.
3. Facilitez le télétravail au sein de votre entreprise
À l’égal du covoiturage, la pratique du télétravail permet de réduire le nombre de véhicules sur les routes et ainsi, de décongestionner le trafic aux heures de pointe. Un constat loin d’être neutre quand on connaît l’impact de nos déplacements domicile-travail sur l’environnement, que ce soit en matière d’émissions de gaz à effet de serre ou de qualité de l’air !
Selon une étude menée par l’ADEME, les actifs en situation d’emploi sont responsables de 56 % de l’ensemble des déplacements (tous modes confondus). La généralisation du travail hybride, incluant (en moyenne) 18% des actifs, permettrait l’évitement quotidien de 3,3 millions de déplacements, soit 42,9 millions de km, un jour de semaine.
Un bénéfice direct pour l’environnement, avec une réduction de nos émissions de CO2 d’environ 3 300 tonnes aux heures de pointe un jour de semaine et ce, selon une hypothèse basse de l’étude.
Face à ce constat, comment ne pas vouloir faciliter la mise en œuvre du télétravail ? Pour cela, pensez à :
- Prêter à vos collaborateurs un équipement adéquat (ordinateur, smartphone, casque, etc).
- Installer des outils de visioconférence et/ou de conférence téléphonique.
- Mettre à disposition des salariés plusieurs espaces de travail (corpoworking, coworking, etc).
- Aménager les horaires de travail de vos collaborateurs !
✔ Bon à savoir : Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le renforcement du dialogue social, il n’est plus nécessaire de modifier le contrat de travail pour permettre à un salarié de télétravailler. À présent, sa mise en place peut se faire plus facilement. Soit, via un simple accord entre l’employeur et le collaborateur, soit via un accord collectif, ou encore via une charte élaborée par l’employeur, après avis du CSE.
4. Améliorez l’expérience de stationnement !
Le temps requis pour trouver une place de stationnement représente autant de temps perdu, que de pollution émise par le véhicule. Il est donc important de repenser les usages afin de concilier l’obligation de libérer de l’espace, aux besoins de stationnement d’un usager.
Pour cette raison, de nombreuses entreprises décident d’améliorer leur expérience de stationnement, à l’aide d’une solution digitale comme Sharvy.
Grâce à l’application Sharvy, les salariés peuvent prévoir leur mobilité. En amont de leur venue sur site, ils effectuent une demande de réservation d’une place de parking. Par la suite, l’algorithme équitable distribue automatiquement les places disponibles selon des règles de priorité définies par l’administrateur.
Alors, on pourrait croire que le parking incite à prendre la voiture, mais en réalité, il est une ouverture vers le développement d’autres mobilités. En ce sens, vous favorisez la rotation de l’utilisation des places de parking, ce qui entraîne une moindre réticence du titulaire à utiliser les transports en commun et/ou à privilégier les mobilités douces. Via l’application, ce dernier peut également libérer sa place le temps d’une journée. Et cela, sans perdre l’usage de sa place de parking, ce qui favorise la multimodalité.
✔ Bon à savoir : en digitalisant la gestion de votre parking vous pouvez collecter, interpréter et suivre l’évolution de nombreuses données (statistiques d’occupation du parking, historique des activités) qui vous permettront de prendre les bonnes décisions quant à sa gestion, de dynamiser et d’améliorer l’expérience de stationnement des usagers. Pour vous aider, téléchargez gratuitement notre livre blanc !
5. Remplacez (progressivement) votre flotte de véhicules thermiques par des modèles électriques !
Nombreuses sont les entreprises qui disposent d’une flotte de véhicules (véhicules de service, voiture de fonction, utilitaires et/ou deux-roues) pour leurs collaborateurs.
À ce sujet, la loi LOM exige que les entreprises disposant d’une flotte de plus de 100 véhicules verdissent 20% de leur parc d’ici 2024.
En installant des bornes de recharge partagées dans votre parking d’entreprise, vous permettez à vos collaborateurs qui souhaitent se rendre au travail avec leur voiture électrique, de ne pas se soucier de leur chargement tout en favorisant la mobilité électrique. Ainsi, vous encouragez activement les comportements en faveur de l’environnement parmi les employés, les clients et/ou fournisseurs qui ne sont pas encore passés au vert.
✔ Bon à savoir : l’installation de bornes de recharge au sein de votre parking vous permettra également de développer la visibilité de votre entreprise et pourquoi pas d’attirer de nouveaux clients ? Notamment parce que les nouvelles applications, comme Zapmap et Open Charge Map permettent aux conducteurs de véhicules électriques de planifier leurs itinéraires et de trouver des sites avec des points de recharge électrique.
6. Créez des challenges internes ludiques & motivants
Par exemple, il existe le « Challenge de la Mobilité » organisé par l’ADEME et par le Club de la Mobilité en Nouvelle-Aquitaine qui valorise les bonnes pratiques de mobilité.
Dans la même lignée, il existe le challenge Ma Petite Planète (MPP). Ce dernier propose de nombreux défis écologiques à réaliser en équipe, durant 3 semaines. Il permet à vos collaborateurs de monter en compétences sur divers sujets liés à l’environnement et en corrélation, aux mobilités durables. Il vous permet également d’identifier des axes d’amélioration écoresponsables au sein de votre entreprise.
Enfin, il existe d’autres solutions novatrices comme l’application WeFlo. Cette dernière est à la portée de toute entreprise et permet aux collaborateurs de centraliser diverses informations liées à leurs déplacements professionnels, notamment les trajets domicile-travail, tout en les incitant à privilégier les mobilités douces. Grâce à un système de points et de récompenses, WeFlo valorise les efforts des collaborateurs qui privilégient les mobilités durables et permet aux services RH de faciliter la mise en place du Forfait Mobilités Durables.
Ainsi, WeFlo permet aux entreprises d’embarquer (facilement) l’ensemble des collaborateurs dans un programme valorisant, réduisant significativement l’impact écologique des trajets domicile-travail, et en corrélation, le bilan carbone de votre entreprise.
Au-delà d’être ludique et motivant, l’objectif de ces challenges est de pousser vos collaborateurs à passer à l’action ! Ainsi, vous vous appuyez sur les leviers de la compétition et de l’émulation entre collègues, pour créer de nouvelles habitudes (durables) de mobilité.
✔ Bon à savoir : en amont de l’événement, pensez à instaurer une communication attrayante, afin de pousser vos équipes à donner leur maximum pour gagner ! Par exemple, envoyez un teaser avant le début de l’événement, organisez une session de questions/réponses, rappelez les récompenses à la clé. Et surtout, n’oubliez pas d’instaurer une newsletter hebdomadaire pour partager les avancements.
En conclusion
En tant qu’employeur, de nombreuses solutions s’offrent à vous pour organiser et améliorer la mobilité de vos collaborateurs. Saisissez cet enjeu à votre convenance, selon votre propre modèle économique, vos contraintes et votre budget.
Quoiqu’il en soit, et peu importe votre niveau d’implication, vous contribuerez à impacter positivement l’ensemble de votre écosystème, à savoir : votre ville (avec une meilleure fluidité de circulation et une réduction du CO2) – vos collaborateurs (avec des solutions de transport variées, écologiques, personnalisables selon leurs modes de vie) et votre structure (avec des conditions de travail améliorées, une plus grande attractivité pour recruter des talents, etc). Des points non-négligeables de nos jours !
Une question ? Consultez la FAQ suivante !
Pourquoi promouvoir une mobilité durable au sein de votre entreprise ?
Les avantages sont nombreux, tant du côté de l’entreprise que des salariés.
Du côté de l’entreprise, cela lui permet de :
- Valoriser l’image de l’entreprise et d’attirer de nouveaux talents sensibles à la RSE.
- Renforcer les liens sociaux entre les collaborateurs (si covoiturage, autopartage, etc).
- Développer la culture de l’entreprise et l’esprit d’équipe grâce à un engagement commun.
- Valoriser vos engagements en gagnant (éventuellement) en légitimité avec des labels !
- D’améliorer la gestion de leur parking d’entreprise et d’optimiser le budget dédié à ce poste.
Du côté des collaborateurs, cela leur permet de :
- Diminuer le stress quotidien relatif aux déplacements domicile-travail.
- D’obtenir une place au sein du parking d’entreprise (si covoiturage, autopartage, etc) ;
- D’optimiser le temps consacré aux déplacements pour se rendre sur le lieu de travail.
- D’avoir un plus large choix du mode de déplacement.
- S’engager (à leurs échelles) pour la protection de l’environnement.
Quels sont les bénéfices d’une mobilité durable en entreprise pour l’environnement ?
Lorsqu’une entreprise et ses collaborateurs harmonisent leurs actions pour effectuer une mobilité plus durable durant les déplacements domicile-travail, les avantages pour la planète sont divers :
- Une réduction de la demande énergétique
- Une meilleure qualité de l’air grâce à l’utilisation de transports bénéfiques pour la santé.
- Un éventuel gain d’espaces publics (diminution des stationnements sur la voie publique).
- Une réduction des externalités négatives liées aux transports (émissions de CO2, nuisances sonores, embouteillages, etc).
Les politiques de mobilité durable sont-elles adaptées à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ?
Oui, les politiques de mobilité durable sont adaptées à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille. Le principe fondamental de la mobilité durable repose sur la promotion de modes de déplacement respectueux de l’environnement, une considération qui transcende les caractéristiques dimensionnelles de l’entreprise.
Pour les grandes entreprises, la mise en œuvre de politiques de mobilité durable peut conduire à des avantages significatifs en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de gestion plus efficace des flottes de véhicules, et d’amélioration de l’image de marque à travers un engagement concret envers la responsabilité environnementale.
De même, les petites et moyennes entreprises peuvent tirer profit de ces politiques en réalisant des économies substantielles sur les coûts liés aux déplacements, en répondant aux exigences réglementaires croissantes en matière d’empreinte carbone, et en créant un environnement de travail qui attire et fidélise les talents sensibles aux enjeux environnementaux.
Quelles sont les options de mobilité durable les plus couramment adoptées en entreprise ?
La plupart du temps, les entreprises parviennent plus facilement à faire adopter des politiques de mobilité durable qui incluent le covoiturage, le vélo, les transports en commun, le télétravail, les véhicules électriques, et les politiques de mobilité douce encourageant les déplacements à pied.
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